Face au dérèglement climatique, la Terre se prépare à subir davantage d’épisodes de canicules, de pénuries d’eau et de vague-submersions intenses d’ici 2050. Conscient de cette réalité et afin de diminuer ces impacts dévastateurs sur la nature et les habitants, David Lisnard a mis en place, dès 2014, un ensemble d’actions pour végétaliser et oxygéner la ville. Dans cette dynamique, 17 rénovations et 8 créations de squares et espaces verts publics ont été menées. Ils ont permis la plantation de 850 arbres depuis 2014 dans les quartiers communaux. 1 000 autres le seront également d’ici 2026. Afin de lutter contre les ilots de chaleur et favoriser le bien-être des jeunes Cannois et des enseignants, la Mairie de Cannes crée des écrins de verdure au sein même des crèches et des écoles. Ces opérations comprennent la plantation d’arbres, la création de murs et toits végétalisés, de jardins, de pelouses et sols perméables. Au total 6,5 millions d’euros seront investis au sein de ce « plan de lutte contre la chaleur » dans le cadre du projet de mandat du Maire de Cannes. Plus de 500 000 € TTC ont été engagés entre 2021 et 2022.

En outre, Cannes compte 30 % d’espaces naturels, agricoles ou verts au sein de son territoire. Afin de sauvegarder ce patrimoine vert si précieux et favoriser un développement urbain équilibré, la municipalité a mis en place en 2019 un Plan Local d’Urbanisme (PLU) très protecteur. Celui-ci augmente de 65 hectares les zones agricoles et naturelles et sanctuarise les poumons verts de Cannes comme les hauteurs de la Californie et de la Croix des Gardes ou encore les îles de Lérins. À l’heure de la sécheresse actuelle où le risque « feux de forêt » demeure très important, elle agit également, en appui de la compagnie de sapeurs-pompiers, de manière proactive pour protéger les zones boisées ainsi que les habitations. À ce titre, les équipes municipales réalisent chaque année au mois de mai une campagne de débroussaillement des terrains communaux pour réduire les matières végétales pouvant prendre feu. Des « ânes débroussailleurs », en partenariat avec l’association Anesterel, sont mis à contribution pour réaliser de l’éco-pâturage au massif de la Croix-des-Gardes et lutter ainsi contre le risque incendie de manière écologique et économique. L’intérêt final étant la préservation de l’environnement.

Par ailleurs, la Mairie et l’Agglomération Cannes Lérins poursuivent rigoureusement leurs aménagements pour « débétonniser » les zones à risques d’inondations du bassin cannois et faire revenir la nature en ville. Ainsi, dans le cadre du Programme d’action et de prévention des inondations 2021-2026, plusieurs bâtiments ont été démolis récemment au sein de l’impasse Nouvelle à Cannes La Bocca pour mettre en place un bassin de rétention d’eau pouvant stocker jusqu’à 4 000 m³ d’eau. Cet espace sera requalifié à terme pour offrir aux habitants un lieu de détente et de promenade, végétalisé et esthétique sur un terrain de 2519 m². Le secteur du Carimaï, fortement touché lors des intempéries meurtrières de 2015, bénéficiera de travaux similaires d’ici les prochaines années.

L’acquisition récente d’un terrain pour la mise en place très prochaine d’un verger paysager de 6 000 m² en plein cœur de Cannes La Bocca rejoint ces actions. Ce site naturel qui sera très fourni en arbres fruitiers méditerranéens permettra de lutter contre les inondations, dans un quartier qui a été plusieurs fois sinistré au cours des précédentes décennies, et de sanctuariser un espace vert sur un terrain qui jusqu’alors était constructible. Il renforce également le développement de l’agriculture à Cannes.

La municipalité agit concrètement pour développer la vocation agricole et de loisirs des espaces naturels qui composent la partie cannoise de la Basse Vallée de la Siagne. Outre l’aménagement d’un sentier piéton de randonnée, la Mairie y a installé cinq agriculteurs (maraîchage, apiculture, production de graines germées, de spiruline, hydroponie) et récemment, une école de maraîchage innovante. Celle-ci dispose d’un terrain de 14 000 m² et forme des élèves aux techniques d’agriculture biologique sur des petites surfaces en milieu urbain et périurbain. L’objectif à terme est donc de renforcer la filière agricole locale, multiplier les circuits courts, protéger la biodiversité ou encore lutter contre l’artificialisation des sols.

La Mairie continue de créer depuis 2014 de nombreux espaces verts comme l’aménagement de 111 jardins familiaux et de cinq potagers individuels sur l’ensemble de la commune. Afin de favoriser l’équilibre des écosystèmes, 150 ruches d’abeilles, espèces indispensables pour la régénération végétale et donc la protection de l’environnement, ont été implantées sur des parcelles naturelles mises à disposition d’apiculteurs professionnels et amateurs. Les écoliers cannois sont également au cœur des préoccupations de la municipalité puisque les repas servis dans les écoles et crèches sont composés à hauteur de 30 % de produits issus de circuits courts et à 100 % de fruits et de légumes frais et de saison. Toutes les viandes sont françaises et labellisées.

La protection de la Méditerranée est une priorité pour David Lisnard. Il a dès son accession à la Mairie donné une feuille de route très précise à ses équipes.

En effet, si la baie de Cannes constitue une ressource économique majeure et un élément déterminant de l’identité locale, elle représente aussi une source de biodiversité inestimable. Ainsi, à l’initiative de la municipalité, de nombreuses actions ont été concrétisées pour sa valorisation et protection. Souvent pionnières et transversales, elles ont été récompensées par l’État et reprises nombre de fois par des collectivités du territoire français et à l’international. Voici quelques exemples :

• le lancement, dès 2014, d’un plan de lutte contre l’incivisme par David Lisnard, cause majeure de son mandat, qui intègre de nombreuses mesures concrètes de prévention, de sensibilisation et de répression pour le respect de l’espace public. Celui-ci comprend des campagnes de communication très percutantes (ex : jet de masques ou de mégots dans la mer) et un renforcement de la verbalisation des contrevenants (152 000 PV dressés depuis 2014) ;
• le nettoyage annuel des 7 km de plages par 27 agents (5 en basse saison) + 12 agents aux îles (5 en basse saison) ;
• le nettoyage régulier du plan d’eau maritime (campagnes annuelles, après chaque feu d’artifice ou en cas de pollution détectée) et des fonds marins (17 interventions réalisées chaque année) ;
• la campagne innovante « Ici commence la mer » lancée en 2015 par David Lisnard afin d’appuyer la sensibilisation de chacun au respect de l’espace public et, de surcroît, des fonds marins. 800 plaques signalétiques en lave émaillée ont été posées ;
• la protection des posidonies et la sensibilisation du grand public à cette nécessité, avec l’installation de panneaux pédagogiques sur les plages depuis l’été 2017 ainsi que le « clapage » annuel des posidonies mortes pour les réintroduire en milieux naturels ;
• l’acquisition d’un robot marin nettoyeur au port Canto en 2018, une première dans les Alpes-Maritimes ;
• la signature d’une Charte environnementale avec les kiosques de restauration qui se sont engagés notamment à ne plus utiliser de vaisselle en plastique jetable depuis le 1^er juin 2019 ;
• l’élaboration d’une « Charte Croisière » depuis l’été 2019, par laquelle les compagnies de croisière s’engagent, notamment, à utiliser un carburant à 0,1% de soufre et à contourner les herbiers de posidonie lors des manœuvres et ancrages. 100 % des croisiéristes amarrant à Cannes l’ont signé. C’est une première en Méditerranée ;
• l’installation de 75 nurseries à poisson en 2019 (45 au Port Canto et 30 au Vieux Port) pour favoriser le renouvellement de la biodiversité marine ;
• la certification européenne AFNOR « Ports Propres » du port Pierre Canto et du Vieux Port en 2019 ;
• la mise en place de filets macro-déchets sur les exutoires du port Canto en 2022 et du Vieux Port en juillet et décembre 2020 ;
• le lancement d’un grand plan « zéro plastique », pour tous les utilisateurs du domaine public cannois – organisateurs d’événements, restaurateurs, plagistes et partenaires associatifs – adopté lors du Conseil Municipal du 22 juin 2020 ;
• l’élaboration en parfaite concertation avec la préfecture maritime de la Méditerranée et l’ensemble des professionnels de la mer et du nautisme, d’un nouvel arrêté relatif au mouillage des grandes unités (+ de 24 mètres) en 2020 sur le domaine maritime cannois pour protéger les fonds marins et la biodiversité tout en préservant l’attractivité économique et touristique ;
• la création d’un écomusée sous-marin en janvier 2021 où six statues sculptées par l’artiste Jason deCaires Taylor ont été immergées à quelques dizaines de mètres du rivage de l’ile Sainte-Marguerite. Depuis leur immersion, la faune et la flore subaquatique ont réinvesti cette zone protégée ;
• la sanctuarisation en 2021 d’une zone de 43 hectares interdite au mouillage, située au nord de l’île Sainte-Marguerite, et la création d’une Zone de Mouillage saisonnière pour les Équipements Légers ;
• l’installation en juin 2022 d’un dauphin pédagogique sur la plage Macé pour sensibiliser la population à la protection de la mer et du littoral dans la continuité de ce qui a été déjà été réalisé avec le poisson pédagogique dès 2019 ;
• le lancement cette année d’un groupe de travail intercommunal sur la qualité des milieux marins pour la mise en oeuvre d’une action coordonnée en faveur de la préservation de la baie de Lérins.

Dans la continuité de la politique environnementale menée, la Mairie de Cannes et l’Agglomération Cannes Lérins poursuivent leurs projets et expérimentations innovants destinés à réduire durablement les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Ils doivent également permettre au bassin de vie d’être le plus autosuffisant possible grâce aux énergies vertes locales et économiquement viables. Ils comprennent :

• la mise en place d’un système de récupération de chaleur aux piscines Montfleury et des Oliviers. Ce dispositif sera prochainement opérationnel à la piscine du Grand Bleu ;
• le lancement à la rentrée 2022 d’un grand « plan photovoltaïque » à destination des toitures de tous les bâtiments communaux, dont les écoles (Marcel Pagnol est déjà équipé) qui permettra d’engendrer des vraies économies d’énergie ;
• la création d’une unité de production d’hydrogène vert visant notamment à alimenter les transports intercommunaux soutenue à hauteur de 8,4 millions d’euros par l’ADEME. Dès 2024, une station de production d’hydrogène par électrolyseur pour approvisionner progressivement une partie de la flotte Palm Bus ainsi que des véhicules urbains (camions-bennes, bateaux, hélicoptères) sera opérationnelle. Le renouvellement de la flotte de bus du réseau Palm Bus par des véhicules qui rouleront à l’électricité ou à l’hydrogène vert est déjà en cours (22 bus électriques ont déjà été mis en circulation depuis début 2021) ; D’ici 2033, 54 autobus et 9 bennes de collecte d’ordures ménagères seront alimentés par de l’hydrogène vert. À l’horizon 2035/2040, l’intégralité de la flotte Palm Bus roulera à l’électricité et/ou à l’hydrogène vert ;
• l’utilisation opérationnelle d’un biocarburant plus respectueux de l’environnement pour les véhicules à réseau Palm Bus à moteurs thermiques, pour réduire, les émissions de Co2 du réseau de transport ;
• l’installation de 57 bornes (Wiiiz) de recharges pour véhicules électriques sur le bassin cannois pour répondre à la demande croissante des usagers ;
• le déploiement d’une unité de valorisation énergétique locale à partir de déchets ménagers pour créer une filière locale de biodéchets. Un mini-méthaniseur sur le site de la Bastide Rouge (projet Wall-E) est en cours d’expérimentation ;
• la mise en place de plusieurs réseaux de chaleur avec :

• la production d’énergie à partir de déchets verts (biomasse), pour le quartier de la Frayère en renouvellement urbain, le stade Coubertin, la piscine du Grand Bleu, les bâtiments scolaires ainsi que le futur quartier prévu sur le site Ansaldobreda ;
• la réalisation d’un dispositif de thalassothermie (récupération de l’énergie calorifique de la mer) en vue d’assurer une partie des besoins en chauffage et climatisation de bâtiments situés le long de la Croisette d’ici 2025 ;

• la valorisation des calories générées par les eaux usées de la station Aquaviva (production de biométhane) en vue d’alimenter en froid la société Thalès et en chaud les copropriétés Cannes-Marina à Mandelieu ;
• le développement d’une production hydroélectrique sur le bassin de vie avec l’implantation de turbines en rivière (Siagne) ;
• une expérimentation pour la réutilisation des eaux traitées de la station d’épuration pour un usage industriel, d’arrosage et agricole. Celle-ci va se poursuivre au 2^e semestre 2023 et concernera le nettoyage de voiries ou d’équipements de collecte des ordures ménagères.