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Présentation et visite du lieu

Le Fort Royal en détail


1. Entrée / Sortie

Entrée et sortie du Fort Royal.

2. Le bastion

Caractéristique de la fortification « bastionnée », apparue au XVIe siècle en Italie, le bastion est un ouvrage défensif en forme de pointe qui fait partie de l’enceinte du fort. Rempli de terre afin d’amortir l’impact des boulets de canon, il facilite le tir croisé contre les assaillants.

3. L'église

Cette église, consacrée à Saint-Joseph en 1658, remplaça un lieu de culte plus ancien, devenu trop exigu pour la population grandissante du fort (militaires et leurs familles). Elle comporte une tribune à l’étage. Son décor peint a été restitué d’après l’original.

4. La courtine

La courtine est une portion d’enceinte comprise entre deux bastions.

5. La poudrière

Ce bâtiment servait d’entrepôt pour la poudre à canon. Il répond à des critères de construction très stricts afin d’éviter de mettre accidentellement « le feu aux poudres » et de conserver celles-ci à l’abri de l’humidité. Pourvu d’une voûte épaisse « à l’épreuve de la bombe », il est protégé par un bastion creux et n’est pas visible depuis l’extérieur du fort.

6. La porte royale

Entrée principale du Fort Royal aux XVIIe et XVIIIe siècles, cette porte était défendue du côté du fossé par une demi-lune.

7. La demi-lune

La demi-lune est un ouvrage défensif « avancé », construit devant l’enceinte pour protéger une porte ou une courtine. C’est souvent là que se concentre le premier assaut de l’ennemi.

8. Le puits

Le Fort Royal était jadis dépourvu d’eau potable. Dès l’Antiquité, les habitants du site aménagèrent plusieurs citernes monumentales ainsi qu’un système de récupération de l’eau de pluie. Ce puits du XVIIe siècle, coiffé d’un édicule à toit pyramidal, est lui-aussi pourvu de citernes.

9. La caserne

Édifice destiné à loger les militaires, il présente un long corps central (chambre des soldats) encadré de deux pavillons à étage (logement des officiers et des sous-officiers). Les casernes du Fort Royal ne sont pas ouvertes à la visite.

10. La place d’armes

La place d’armes est un espace intérieur du fort laissé libre pour le rassemblement d’une troupe.

11. Le musée du masque de fer et du Fort Royal

Situé dans le bâtiment le plus imposant du fort, le musée occupe deux espaces distincts :

  • Le « Vieux château », érigé au XVIsiècle sur des citernes romaines (Ier siècle) et comprenant les vestiges d’une tour médiévale, transformée en 1860 en sémaphore (système de communication maritime par signaux).
  • La prison d’État, construite à la fin du XVIIsiècle, comportant six cellules. Des dizaines de prisonniers célèbres ou inconnus, incarcérés sans procès ni jugement, se sont succédés en ces lieux : prisonniers politiques représentant une menace pour le Roi (pasteurs protestants après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, auteurs de pam- phlets, espions...) et prisonniers de « famille » détenus à la demande de leurs proches (atteintes à l’honneur, dettes, mauvaise conduite…). L’Homme au masque de fer y fut enfermé pendant 11 années.

Le fort conserva sa vocation carcérale après la Révolution. Plusieurs centaines d’opposants à la colonisation d’Afrique du Nord y furent notamment détenus (1841-1884 env.) : smala d’Abd el-Kader, insurgés kabyles…

Le musée présente des objets archéologiques issus de fouilles terrestres et sous-marines : fragments de peintures murales antiques (âge du fer et Ier siècle), cargaison de deux épaves retrouvées aux abords de l’île (épave romaine de la fin du Ier siècle avant notre ère et une épave sarrazine du Xsiècle).

Plus d'infos

12. Les vestiges romains

De 1972 à 1986, 14 campagnes de fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour d’importants vestiges remontant au IIIe siècle avant notre ère. Encore visibles dans la tranchée de fouilles, ces vestiges sont de 2 types :

  • Des bases de murs correspondants à un habitat de l’âge du fer (oppidum celto-ligure, peut-être associé à un sanctuaire).
  • Un imposant rempart à contreforts semi-circulaires érigés par les Romains (IIsiècle avant notre ère/Ier siècle).

13. La terrasse bazaine

Construite sur des vestiges romains (cryptoportiques) et reconvertie en boulangerie au XVIIsiècle, cette terrasse doit son nom au maréchal François Achille Bazaine. Accusé de trahison pendant la guerre franco-prussienne de 1870, le maréchal fut condamné à 20 ans de réclusion à Sainte-Marguerite mais s’évada, de manière rocambolesque, dix mois après son arrivée.
On remarquera au passage les puits sur citernes et l’échauguette (construction en saillie à l’angle du rempart destinée à abriter un veilleur) remarquablement conservée.

14. Le Méditerranoscope (CPIE)

Point Info Biodiversité®. CPIE des Iles de Lérins et Pays d’Azur.

15. Le centre de séjour

Le Centre International de séjour Îles de Lérins.